Le procès Ghomeshi fait fuir
Mercredi 10 février 2016
Le procès très médiatisé de l’ex-animateur de la CBC, Jian Ghomeshi n’a pas fait que mettre en lumière la violence sexuelle faite aux femmes; il aurait aussi tendance à faire en sorte que des victimes hésitent ou refusent carrément de porter plainte, de peur de voir leur vie privée être étalée sur la place publique. Le Calacs francophone d’Ottawa rappelle pourtant que devant le tribunal, les pratiques sexuelles de la victime et ce qu’elle fait avant ou après l’agression n’ont pas a être rendus publiques. Josée Laramée est porte-parole du Calacs d’Ottawa.
Mme Laramée souligne que la victime est désavantagée au tribunal, face à l’agresseur.
Toute personne ayant été victime d’une agression sexuelle peut obtenir aide et conseils auprès du Calacs le plus près, ou en consultant le www.calacs.ca
crédit photo: radio-canada.ca