Le nombre de crimes haineux qui ont été déclarés à la police au Canada a augmenté de 37 % au cours de la première année de la pandémie. L'origine géographique de la pandémie, le confinement et le télétravail expliqueraient en partie cette tendance.

Les personnes appartenant à des groupes de minorités visibles étaient trois fois plus susceptibles de subir de l'harcèlement ou des attaques motivés par la race (18%), comparativement au reste de la population (6 %).

La ville d'Ottawa a aussi enregistré une hausse de 66 % des crimes haineux perpétrés sur son territoire. La communauté Noire se dit la plus persécutée, devant les Asiatiques et les Juifs.

Ces crimes peuvent être motivés par la haine de la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, l’incapacité mentale ou physique, l’orientation sexuelle ou l’identité ou l’expression de genre d'une personne.

Le formateur national du programme des services policiers à Statistique Canada, Warren Silver, explique que les crimes haineux en Ontario sont basés en grande partie sur l'ethnicité des personnes qui participent à la recherche.

Les régions de Peterborough et Kingston en Ontario ont quant à eux enregistré une forte hausse d'incidents racistes, mais selon M. Silver,  il faut relativiser les données. Il soutient que la population est relativement petite dans ces localités, et cela fait en sorte que les augmentations rapportées d'une année à l'autre peuvent paraître grandes.

Ces chiffres proviennent de Statistique Canada, et permettent aux gouvernements ou aux corps policiers de dresser un portrait d'ensemble de la situation, afin d'établir des stratégies contre le racisme et la violence.

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