Le Premier Ministre Stephen Harper démontre un préjugé défavorable envers les immigrants musulmans, au point d’interférer dans le processus d’acceptation des demandes d’immigration. C’est du moins ce que soutient le politicologue Ferry De Kerckhove, de l’École supérieure d’affaires publiques et internationales. En entrevue à Unique FM, M. De Kerckhove y est allé d’une charge à fond de train contre le Bureau du premier ministre, qui aurait ordonné à Immigration Canada de mettre un frein aux demandes de réfugiés Syriens ce printemps. Selon le Globe and Mail, le bureau aurait aussi déclaré que tous les réfugiés référés par les Nations Unis devaient obtenir l’approbation de Stephen Harper, une décision normalement prises par le ministère de l’Immigration et de la Citoyenneté.
M. De Kerckhove qualifie de fausse l’explication du Ministère de l’immigration pour justifier la méfiance du cabinet Harper face à la sélection des immigrants.
L’ingérence du Premier Ministre expliquerait le fait que seulement 308 visas de réfugiés référés par l’ONU ont été attribués au cours des huit dernier mois.