Des étudiants semblent ne pas avoir apprécié le message de prévention à l’issu d’une pièce de théâtre traitant des problèmes de cyberagressions sexuelles. L’événement était organisé par le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuelles d’Ottawa hier soir. À sa sortie de l’événement, l’équipe de femmes du CALACS a retrouvé des dessins de pénis sur leurs voitures. Selon la coordonnatrice Josée Laramée, ces dessins sont l’œuvre de jeunes qui ont voulu « faire réagir » après avoir vu la pièce; mais elle estime que seule une minorité d’entre eux se comportent de cette manière. Josée Laramée a fait connaître son intention de dénoncer ces actes de vandalisme. Elle estime que 95% des jeunes qui ont assisté à la pièce de théâtre, sont maintenant convaincus de la nécessité de ne pas rester silencieux devant des actes d’intimidation ou d’agression.